Habitat & tertiaire

La cité de l’alimentation est conçue comme un dialogue entre paysage et architecture, qui traduit l’ambition du programme de lier la Terre à l’Assiette. Cet équipement public, lieu d’accueil et de pédagogie, est dessiné pour être générateur d’exploration et de rêverie. La cité se dévoile à la traversée de son jardin, véritable écrin végétal. La passerelle d’entrée mène le visiteur vers le parvis d’accueil abrité par un grand auvent en bois. Le parcours pédagogique aux lignes reconnaissables semble flotter au-dessus du foisonnant potager.

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 Le regard file depuis l’avenue vers un cœur d’ilot agréablement ombragé. L’allée principale rythmée de massifs et de platelages marques les entrées. Le projet promeut l’usage et le confort des mobilités douces pour les habitants. Fondre le bassin de rétention dans l’espace commun, en s’appuyant sur une palette végétale locale mellifère et peu consommatrice en eau.

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Accompagnant l’extension architecturale de 420m², la réhabilitation des cours de 2500m² est créé en respect des thématiques actuelles notamment celle d’Edith Maruéjols pour l’école inclusive. La cours d’école est l’enjeux capital pour créer des espaces égalitaires où la co-vigilance et les comportements diffères parce que les usages proposés sont égalitaires : assises groupées/assises solitaires, espaces naturels calmes où inventer/observer,  espaces actifs où déambuler/courir/se dépenser. Et comme à notre habitude désimperméabiliser pour des cours naturelles et ombragées.

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Le projet de la cour maternelle et primaire veut créer un véritable îlot de fraicheur avec une variété de lieux et d’ambiance et une désimperméabilisation maximale avec du revêtement drainant et des massifs plantés. Pour son habillage côté équipement, le maître mot est Recyclage, tel est le souhait de la SERM chez qui nous récoltons et réemployons ainsi pierres, bordures en pierres et bois de charpente pour le mobilier. En outre, l’eau de pluie est récupérée pour arroser les espaces verts le plus longtemps possible.

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Ce cœur d’îlot joue du tissage urbain, tout à la fois visuellement : depuis la rue le regard perce jusqu’à lui, que physiquement : en participant de la trame verte du parc linéaire connexe. à saison, il mue en bassin de récolte des eaux pluies ou en jardin accessible baigné dans la douce ombre des arbres. Ça et là, des assises accueillent la pause pour profiter de ce jardin en bas de chez soi. Et l’on s’y promène au choix, en direction de la ville et des commerces, ou l’on prolonge la promenade vers le parc linéaire.

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